samedi 13 février 2016

Projet 666


    Alors y'a des films qui sortent de nulle part qui peuvent surprendre. En plus, en ce moment, Madame me tanne pour choper plein de films d'horreur, alors ça va chroniquer sec, mais, comme je l'explique dans l'intro de cette rubrique à l'aide d'une métaphore remplie de poésie, on tombe souvent sur de la merde. Mais pas grave! Car chez Le projet bière witch, on adore descendre en flèche les belles bouses millénaires sur lesquelles on peut tomber. Libre à toi de penser que c'est trop facile de critiquer, et qu'on a qu'à se mettre à faire des films si on est pas content. OK, alors on se calme! Parce que nous nous considérons uniquement comme faisant partie d'un simple public. Du coup, il faut que ça plaise non? Et pourtant, j'estime être assez ouvert en terme de goûts. Que ce soit de l'angoisse, de l'horreur ou de l'étripage à profusion, je demande pas la lune, merde!

    Bref, passons surtout à ce qui nous intéresse ici : Le projet 666. Avec un titre aussi catholique, on ne peut que s'attendre à un énième film de possession. Eh bien figure-toi que...pas tout à fait non... Le synopsis est simple : des jeunes organisent une fête dans un ancien asile (au passé obscur rempli d'expérimentations à faire rougir Goebbels tant qu'à faire) et se retrouvent piégés dans le bazar. Alors dans le synopsis officiel, ils te vendent le truc avec une histoire de disque de metal tourné à l'enfer (hou le joli jeu de mot). Pourtant, j'ai eu beau être attentif, ils ne font que le mentionner. Et puis, tout d'un coup, y'a le tiot bleu de la troupe qui se retrouve comme possédé. Ah oui, mais non, en fait au milieu du film il est guéri (bah oui, les ados ont trouvé un manuel d'exorcisme sur le net et FUCK si ils sont pas catholoiques, ça marche quand même), donc tout va bien. Ah oui mais non en fait! Car y'a quand même des bruits bizarres...

    Je vais pas te faire le topo complet, mais en gros t'as saisi l'histoire et les rebondissements ô combien innatendus tout au long de ce bordel. Alors de l'angoisse, cherche pas, t'en as absolument AUCUNE (pourtant j'estime que, dès qu'il s'agit de possession ou d'esprit, c'est un minimum pour que le film fonctionne), des jump-scares, tu as plus de chance de les subir durant l'homélie du dimanche matin, et les dézingages en règle sont aussi légions que les juifs dans la famille de Monsieur M'Bala M'Bala. A la limite, on peut se dire qu'on est face à un film comique, vu les tentatives pathétiques de gags moisis qu'ils nous sortent, mais ça ne marche pas non plus. Rho pis ce cliché classique des films américains avec des jeunes qui font la fêtes et écoutent du "metal".

    Pour l'anecdote, c'est Marcus Nispel derrière la caméra. Et j'ai franchement l'impression que ce mec est bien meilleur dans les remakes (Massacre à la tronçonneuse et Vendredi 13).

    A éviter donc (les 2 points, c'est quand même pour le twist final, seul truc à peu près intelligent dans le film).

2/10

Franz

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