vendredi 22 janvier 2016

Destination finale 2


    Ici, chez Bière Witch, on est un peu masos. On aime bien quand ça va pas. On aime bien picoler jusqu'à ce que tout devienne blanc. On aime bien aussi regarder de la merde. Quand on mate un film qui nous évoque pas grand-chose, on se dit que ce serait une super idée que de mater ses 4 suites. Pour savoir. Pour la culture. Pour dire qu’on le sait. Même si dans 80% du temps ça sert strictement à rien. On s’en branle de mal faire.

    Après un Destination Finale premier du nom que ne m’avait juste un « peu » diverti de loin, je me suis dit que j’allais continuer dans ma foulée et checker les autres opus. Les soldes ont été mes amies sur ce coup là. On ne sait jamais, me suis-je dit. J’avais vraiment du temps à perdre.

    On prend les mêmes et on recommence ? Quelque chose comme ça. Une petite gonzesse est à nouveau victime d’une vision : un effroyable accident survient sur l’autoroute, l’emportant elle, ses potes, et pas mal d’autres bagnoles dans la foulée. Arrivée au moment de s’insérer sur ladite route, elle panique, refuse de bouger, pendant que le carambolage de la mort à bien lieu, comme prévu, la laissant pour rescapée, ainsi que d’autres chanceux. Comme dans le premier opus, d’étranges catastrophes de toutes sortes viendront pimenter la vie des autres survivants.

    Sauf que non, ça marche pas. Le petit feeling fantastique du premier opus a laissé la place à du gros splatter bien gore. Des morts toujours plus wtf, limite abusées, blindées de CGI merdique, une véritable surenchère au profit d’une boucherie mono neuronale qui n’arrange pas vraiment mes affaires. Je rappelle que la « chronique » est subjective. Le scénar ? Oseb violent des scénar ! Les dialogues et explications des personnages pour tenter de comprendre ce qui leur arrive est juste sidérant. En effet, Destination Finale 2 étend les ramifications du scénario apporté par le précédent film. Dans ce dernier, les survivants du vol 180 échappent au crash de l’appareil, mais sont tués par la mort qui les pourchasse ensuite .Ce que l’on apprend, c’est que la non-mort prévue des persos de DF1 a entraîné des actions qui ont empêché la mort prévue de certains persos de DF2, ce qui explique leur présence sur l’autoroute au début de ce second film : la mort était sensée finir le boulot. T’as rien compris ? Tkt, c’est pas mieux expliqué dans le film ! A grands coups de « untel doit contrer les plans de la mort pour qu’on la déjoue, mais en fait non c’est moi qui doit me suicider » et autres incohérences fatiguantes, on finit par lâcher prise, et à attendre ce final d’une débilité tellement gratuite qu’il en devient presque insultant.

    Et arrêtez d’essayer de vouloir jouer des fous, et d’essayer de retranscrire cette ambiance si particulière avec uniquement comme base un post-it où les motsqu’avec les mots « vêtements blancs », « cheveux », et « décoiffés » se battent en duel. Ca marche pas. Ca fait 20 ans que ça prend plus.

    En résumé, une suite grotesque à un film pas terrible de base. N’allez pas le voir.

3/10

Axhell

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