Ahhh
ça pour sûr, on ne peut pas dire que les sites de streaming ne
recèlent que des perles, hein. On ne peut pas non plus dire que ce
soit la fête du slip non plus en ce moment, pour ce qui est des
films d’horreur, mais quand même, la, sans mauvais jeux de mots,
je dois vraiment être maudit…Parce qu’effectivement, me taper
Unfriended et ce Berceau des Ombres à la suite, ça relève un peu
de la torture mentale !
La
jaquette aurait déjà du me mettre en garde…ce petit côté low
cost, avec une police random sur dafont -comme le logo de ce site hé,
branleurs que nous sommes- qui annonce une énième péloche sans
budget…même pas spécialement belle en plus ! Allez, « pour la
culture », que je me dis, on ne sait jamais.
Et
bah en fait comment dire ? Bah c’était nul. Mais alors vraiment
vraiment nul, naze, boursouflé, vérolé de partout, et nauséabond.
Je vois vraiment pas comment n’importe quelle personne peut mater
cet étron et n’avoir un avis que « mitigé ». C’est juste
infâme, point. La première scène d’ « horreur » plonge dans
l’ambiance : tu sens que c’est filmé avec le cul, qu’on joue
beaucoup avec les hors-champs parce qu’on est fauchés, mais à un
point indécent, surtout pour du 2015. Permets moi de t’introduire
(en tout bien tout honneur hein) le scénario : des experts en
paranormal sont appelés à enquêter dans un bunker suite à
d’étranges apparitions/évènements survenus…Bon, pas folichon,
mais ça peut encore le faire. Sauf que non.
Déjà,
j’ai jamais vu une équipe d’ « experts » aussi stéréotypée
depuis une paye ! D’un côté, nous avons la parfaite caricature de
djeunz/métalleux/geek/crack en informatique. Alors oui, Djeunz parce
qu’il porte des bracelets de force et qu’il met du gel, métalleux
parce qu’il ne perd jamais une occasion d’écouter son unique
piste instrumentale complètement moisie de tout le film, et geek
parce que c’est marqué sur les deux posters accrochés près de
son bureau, pour que les spectateurs comprennent bien, tu sais. Et
puis évidemment geek + lunettes = génie de l’informatique, c’est
bien connu. De l’autre, on a l’inénnarable Matthias Pohl. Ce nom
ne te dit rien ? Mais si, souviens toi ! Le look alike de JCVD, belge
lui aussi, pratiquant le kickboxing, ancien participant de Secret
Story si mes souvenirs sont bons. Celui qui sortait avec la blonde
qu’il avait auparavant prise pour un transsexuel. Tu remets ? Ah,
et pour finir, deux greluches. L’un est blonde et un peu pupute,
l’autre est brune et un peu débraillée, dark. LEL.
Loin
de moi l’idée de te spoiler l’énormissime scénario dont il est
question (parce que oui, les « présences » qui hantent ces lieux
ont quelque chose à voir avec le point Godwin hahaha), saches que tu
te fera forcément chier, jusqu'à décrocher totalement vers la fin
du film, qui n’est pourtant pas très long. En effet, les acteurs
jouent comme des putain de pieds, bafouillent, ont une diction à peu
près équivalente à la mienne avec 2g dans chaque bras et en
festoche, les effets sont uber-low cost, c’est filmé avec le cul,
y’a aucune tension et bien évidemment, la petite cerise sur le
gateau, l’incohérence finale bad ending pour te donner
l’impression que le film était badass. Que nenni. J’ai perdu
1h30 de ma vie, et au moins 20 minutes supplémentaires pour écrire
ceci. La vie est triste.
1/10
Axhell
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire