mardi 19 janvier 2016

Le berceau des ombres


    Ahhh ça pour sûr, on ne peut pas dire que les sites de streaming ne recèlent que des perles, hein. On ne peut pas non plus dire que ce soit la fête du slip non plus en ce moment, pour ce qui est des films d’horreur, mais quand même, la, sans mauvais jeux de mots, je dois vraiment être maudit…Parce qu’effectivement, me taper Unfriended et ce Berceau des Ombres à la suite, ça relève un peu de la torture mentale !

    La jaquette aurait déjà du me mettre en garde…ce petit côté low cost, avec une police random sur dafont -comme le logo de ce site hé, branleurs que nous sommes- qui annonce une énième péloche sans budget…même pas spécialement belle en plus ! Allez, « pour la culture », que je me dis, on ne sait jamais.

    Et bah en fait comment dire ? Bah c’était nul. Mais alors vraiment vraiment nul, naze, boursouflé, vérolé de partout, et nauséabond. Je vois vraiment pas comment n’importe quelle personne peut mater cet étron et n’avoir un avis que « mitigé ». C’est juste infâme, point. La première scène d’ « horreur » plonge dans l’ambiance : tu sens que c’est filmé avec le cul, qu’on joue beaucoup avec les hors-champs parce qu’on est fauchés, mais à un point indécent, surtout pour du 2015. Permets moi de t’introduire (en tout bien tout honneur hein) le scénario : des experts en paranormal sont appelés à enquêter dans un bunker suite à d’étranges apparitions/évènements survenus…Bon, pas folichon, mais ça peut encore le faire. Sauf que non.

    Déjà, j’ai jamais vu une équipe d’ « experts » aussi stéréotypée depuis une paye ! D’un côté, nous avons la parfaite caricature de djeunz/métalleux/geek/crack en informatique. Alors oui, Djeunz parce qu’il porte des bracelets de force et qu’il met du gel, métalleux parce qu’il ne perd jamais une occasion d’écouter son unique piste instrumentale complètement moisie de tout le film, et geek parce que c’est marqué sur les deux posters accrochés près de son bureau, pour que les spectateurs comprennent bien, tu sais. Et puis évidemment geek + lunettes = génie de l’informatique, c’est bien connu. De l’autre, on a l’inénnarable Matthias Pohl. Ce nom ne te dit rien ? Mais si, souviens toi ! Le look alike de JCVD, belge lui aussi, pratiquant le kickboxing, ancien participant de Secret Story si mes souvenirs sont bons. Celui qui sortait avec la blonde qu’il avait auparavant prise pour un transsexuel. Tu remets ? Ah, et pour finir, deux greluches. L’un est blonde et un peu pupute, l’autre est brune et un peu débraillée, dark. LEL.

    Loin de moi l’idée de te spoiler l’énormissime scénario dont il est question (parce que oui, les « présences » qui hantent ces lieux ont quelque chose à voir avec le point Godwin hahaha), saches que tu te fera forcément chier, jusqu'à décrocher totalement vers la fin du film, qui n’est pourtant pas très long. En effet, les acteurs jouent comme des putain de pieds, bafouillent, ont une diction à peu près équivalente à la mienne avec 2g dans chaque bras et en festoche, les effets sont uber-low cost, c’est filmé avec le cul, y’a aucune tension et bien évidemment, la petite cerise sur le gateau, l’incohérence finale bad ending pour te donner l’impression que le film était badass. Que nenni. J’ai perdu 1h30 de ma vie, et au moins 20 minutes supplémentaires pour écrire ceci. La vie est triste.


1/10

Axhell

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